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Le groupe de Foumban incapable de s’accorder sur un candidat unique - Commune de Kouoptamo

Après la réunion de Foumban, la rencontre de Yaoundé visant à désigner un candidat unique de l’opposition pour la présidentielle du 12 octobre 2025 a tourné court. Absences stratégiques, départs précipités et prétextes divers ont marqué les travaux, laissant seuls quatre candidats – Ateki Seta Caxton, Akere Muna, Mme Toumainou Ndam Njoya et Serge Espoir Matomba  défendre jusqu’au bout l’idée d’un front uni. Certains absents sont accusés par des observateurs d’agir en sous-main pour fragiliser l’opposition au profit du pouvoir.

Lire l’analyse de Shance Lion :

DES ABSENCES QUI EN DISENT LONG

Parmi les figures attendues, Joshua Osih du SDF et Cabral Libii du PCRN ont brillé par leur absence, invoquant des raisons personnelles. BELLO BOUBA, quant à lui, a conditionné sa présence à une participation restreinte, refusant de s’asseoir à la même table que trop de concurrents. Hiram S. Iyodi, pourtant investi par le FDC, n’a pas daigné se présenter, malgré la visite éclair de son président la veille, qui a quitté les lieux en prétextant une activité urgente.

AGBÉ BOUGHA, présent à Foumban, est arrivé à Yaoundé avec le président de son parti, mais a quitté les travaux dès la première journée, évoquant une mobilisation sur le terrain. ISSA TCHIROMA BAKARY, fidèle à sa stratégie d’évitement, n’a assisté qu’à une heure et demie de la réunion avant de se retirer pour une « activité à domicile ».

LES CANDIDATS RESTÉS DEBOUT:

Face à ce ballet d’excuses et de départs, seuls ATEKI SETA CAXTON, AKERE MUNA, Mme TOUMAINOU NDAM NJOYA, et Serge Espoir Matomba ont tenu bon, participant activement aux deux jours de travaux. Ces quatre figures apparaissent désormais comme les seuls véritables porteurs d’une volonté de rupture et de rassemblement.

Ils ont d’ailleurs proposé d’associer Maurice Kamto, malgré l’invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel, ainsi que plusieurs formations politiques non représentées dans la course, dans une dynamique de coalition élargie.

DES PIONS DU RÉGIME?

Dans les coulisses, plusieurs observateurs dénoncent une stratégie de sabotage orchestrée par certains candidats, soupçonnés d’être des pions du parti au pouvoir, jouant la carte de l’opposition tout en œuvrant à sa fragmentation. Le refus de participer aux réunions, les excuses répétées, et les départs précipités sont perçus comme des manœuvres pour empêcher l’émergence d’un front uni capable de rivaliser avec le RDPC.

UNE COALITION EN TROMPE-L’ŒIL ’œil?

Alors que les discours publics évoquent une volonté de coalition, les actes trahissent une réalité bien différente. Certains candidats semblent plus préoccupés par leur image ou leur positionnement personnel que par l’intérêt général. La rencontre de Yaoundé, censée être un tournant, s’est transformée en un révélateur des fractures profondes de l’opposition camerounaise.

Néanmoins Ce qu’on peut retenir, c’est que seuls les quatre candidats qui sont restés jusqu’au bout ont été sincères dans cette démarche du choix du candidat consensuel.

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